Bien chers amis de l’Immaculée,
L’avent est un temps particulier dans notre année liturgique. Bien sûr, son message est similaire à celui du carême : c’est l’appel à la conversion. Toutefois vous aurez remarqué que l’alléluia, le chant de joie par excellence, est toujours bien présent dans la liturgie. L’Eglise ainsi nous demande de préparer la venue du Sauveur dans la sérénité, dans l’humilité, dans la charité, la paix du cœur mais aussi dans une joie profonde. L’effort que nous pouvons essayer de faire, pour grandir en ferveur pendant ce mois, peut être d’assister aux vêpres et au Salut du Saint-Sacrement le dimanche à 18h.
Comme le disait la pape Benoît XVI, « Avent peut se traduire par « présence », «arrivée », « venue ». Dans le langage du monde antique, il s’agissait d’un terme technique utilisé pour indiquer l’arrivée d’un fonctionnaire, la visite du roi ou de l’empereur dans une province. Mais il pouvait également indiquer la venue de la divinité, qui sort de son lieu caché pour se manifester avec puissance, ou dont la présence est célébrée dans le culte. Les chrétiens adoptèrent le terme « avent » pour exprimer leur relation avec Jésus Christ: Jésus est le Roi, entré dans cette pauvre « province » appelée terre pour rendre visite à tous; à la fête de son avent, il fait participer tous ceux qui croient en Lui ».
Cette année nouvelle que nous inaugurons avec l’Avent sera aussi très particulière : ce sera une année jubilaire, c’est-à-dire une année de grâce. Demandons à Notre-Dame, dont nous fêtons en ce mois de décembre le mystère de son Immaculée-Conception, de nous aider à vivre cette année en pèlerins et en témoins fidèles du Seigneur.