Bien chers amis de l’Immaculée,

 

Le Temps Pascal est un temps de grâce : nous partageons la joie de l’Eglise qui proclame que le Christ est vainqueur du mal, du péché, du diable et du monde. Les alléluias, si longtemps retenus, explosent ainsi littéralement dans la liturgie.

Notre joie pascale a été plus grande encore cette année car deux catéchumènes, Léa et Samuel, ont reçu le baptême lors de la vigile pascale. Au-delà de la simple vie de notre chapelle, on constate d’ailleurs que les baptêmes de jeunes et d’adultes sont en très forte croissance, et ce fait ne manque pas d’interroger bon nombre de journalistes. Eh quoi ? Le monde matérialiste, qui prétend combler nos contemporains avec du pain, des jeux et de la technologie, ne suffirait-il plus à rendre les gens heureux et à donner un sens à leur vie ? Le relativisme ambiant ne serait-il plus à même de contenter les intelligences ?

Les nombreux baptêmes qui sont demandés en France chaque année manifestent ainsi clairement un désir de vérité, de valeurs morales solides et même d’absolu.

Ces nouveaux baptisés sont une grâce pour notre communauté, mais une grâce qui nous oblige tous : saurons-nous les accueillir comme des nouveaux frères ? Saurons-nous les aider à persévérer dans la foi ? Saurons-nous être missionnaires pour attirer les autres vers le Christ ?

Avant toute chose, il est nécessaire de ne pas démentir sa foi par son comportement dans la vie de tous les jours ; mais comment ceux du dehors devineront-ils qui est vraiment le Christ si personne ne leur en parle ? Comme le dit saint Paul : « Qui croira, s’il n’a d’abord entendu ? » (Romains 10,14).