Bien chers amis de l’Immaculée,

 

La liturgie du carême est sans aucun doute la plus riche de l’année, et nous devons mettre a profit ce trésor contenu dans nos missels pour intensifier notre relation à Dieu. Les très beaux textes de l’Ancien Testament, lesquels sont mis souvent en parallèle avec ceux du Nouveau Testament, nous parlent en effet de la conversion, de la prière, de la miséricorde mais aussi, bien évidemment, de la pénitence.

A notre époque, ce mot « pénitence » est de moins en moins compris puisque la société dans laquelle nous vivons nous invite toujours davantage à suivre la pente du confort, de la facilité et du plaisir immédiat. Seul un sportif, à la limite, s’impose encore des efforts physiques pour parvenir à une performance dans sa discipline. Mais saint Paul, le dimanche de la septuagésime, ne nous comparaît-il pas précisément à des sportifs ? Ne nous disait-il pas que si l’athlète se donne le plus grand mal pour avoir une couronne de lauriers qui flétrit, le chrétien doit à plus forte raison se donner du mal pour obtenir la couronne du Ciel ?

Profitons de ce « temps favorable », pour reprendre les mots de l’apôtre, afin de conformer  davantage notre vie à celle du Sauveur avec les trois axes traditionnels : prière, pénitence et charité. A chacun de nous de voir, dans notre vie, ce que nous devons sacrifier pour unir nos croix à celle de Jésus : des douceurs en matière de nourriture, mais aussi le temps passé inutilement sur notre téléphone portable ou sur les réseaux sociaux par exemple.

Si nous parvenons à persévérer dans nos résolutions, la fête de Pâques ne sera pas un simple terminus de la période quadragésimale, mais la célébration de la victoire du Christ et une invitation à continuer notre année dans la direction d’une plus grande sainteté.